jeudi 28 février 2013

A quelle lignée appartenez-vous ?


Swami Maitreyananda :

A Patanjali, Goraksha, Shankara, Saraswati, Kashmir Shivaita, Vaishnava, et les sous lignées de Krishna Kisore Dasji, Sivananda et Swami Asuri Kapila.”

Ndr : Swami Maitreyananda est le successeur de son maître Krishna Kisore Das, ex Président du Conseil Mondial de Yoga et de Swami Asuri Kapila, fondateur du Yoga en Amérique du Sud.
Pour cette raison, il devient le premier maître occidental nommé patron de la Confédération Indienne de Yoga.

mercredi 27 février 2013

Est-il possible d'avoir plusieurs maîtres de Yoga et d'appartenir à plusieurs lignées en même temps ?


Swami Maitreyananda :

Dans mon cas, je ne les ai pas eu en même temps mais à des moments différents, les uns après les autres. Mes Maîtres depuis ont déjà laissé le plan physique mais ils restent avec moi au plus profond de mon être.”

mardi 26 février 2013

Qu'est-ce que le bouddhisme ?


Swami Maitreyananda :

"Le bouddhisme est le nom moderne donné au Boudhadharma, une philosophie de vie créé au Vème siècle avant le Christ par un prince des Shakya, né au Sud du Népal, nommé Sidharta Gautama, connu sous le nom de Sakiamouni Le Bouddha.
Le surnom de Bouddha signifie "l'Eveillé".
Le Bouddha fut un chercheur du Dharma, ou de l'ultime réalité de toutes les choses.
Le Bouddha a expérimenté le réveil appelé illumination de forme subite, grâce à la méditation et suite à une profonde introspection.
Au cours de cette expérience, le Bouddha découvre les 4 Vérités nobles.

Durant le mois de Vaisakha (mois de Mai de l'année 553 ou 543 av.J.C) naît à l'Unmivili, dans la province de Kapila Vasthu (Népal), le prince Siddharta Gautama, héritier du Roi Suddohona, du clan des Sakyas et de son épouse la reine Mayadevi.

La mère de Bouddha, Mayadevi, meurt 7 jours après sa naissance.
Le Bouddha est élevé par sa tante, la soeur de sa mère, Maha Prajapati Gautami, qui aussi se marie avec le roi Suddohona.
Du fait d'appartenir au clan des Sakyas, Bouddha a pour surnom Sakyamouni (Sage silencieux des Sakyas).
Siddharta se marie premièrement avec sa cousine Gaupa et ensuite avec Yasodara, avec qui il a un fils appelé Rahola. Après avoir vécu une vie pleine de luxe, éloigné des choses tristes de la vie, il commence à se promener dans les jardins royaux accompagné par Chandhaka, où il rencontre un ancien, très malade et très faible. Il voit ensuite un mort emmené par sa famille (Dandas).

En méditant sur la vieillesse, la maladie, la mort, il comprend l'inutilité de se gaspiller dans le luxe, la richesse, les plaisirs et commence à chercher un moyen de se libérer.
Un jour, il décide de partir à la recherche de la vérité et de l'ultime réalité de toutes les choses. Il renonce à toutes ses richesses et à son trône. Il abandonne le palais royal.
Au début, Siddharta cherche l'enseignement des grands maîtres, comme Arada et Rudraka qui lui enseignent la méditation.
Durant 6 ans, il étudie les enseignements avec 2 autres grands maîtres spirituels de l'époque, apprenant le Yoga et suivant la pratique des ascètes.

N'obtenant pas de réponses et ne se libérant pas de la souffrance, il abandonne les pratiques extrêmes et un jour, assis sous un Higuera oriental, appelé Bo, il médite jusqu'à obtenir un contact avec la Sagesse, rencontrant le Dharma ou l'ultime réalité de toute les choses, à seulement 35 ans.
Suite à cet effort, il se convertit en un Bouddha ce qui signifie un Eveillé ou un Illuminé.
Il vit ainsi 45 ans diffusant ses enseignements et de ce mouvement qu'il créa, on donne le nom de bouddhisme.

Les 4 Vérités nobles :

- La vérité de la souffrance et de l'insatisfaction : la souffrance fait partie de l'existence.

- La vérité sur la cause de la souffrance et de l'insatisfaction : le désir, l'attachement, l'ignorance sont les causes de la souffrance.

- La vérité de la cessation et de l'insatisfaction : les êtres humains peuvent expérimenter un état de non-souffrance.

- La vérité du chemin octuple vers la cessation de la souffrance et de l'insatisfaction. On lui donne le nom de "Noble Chemin octuple".

Noble chemin octuple :
Vision correcte, pensée correcte, parole correcte, action correcte, moyen d'existence correct, effort correct, attention correcte et méditation correcte.

Les 5 préceptes (Wuchié):

Ou abstinence (Panca-sila) qu'acceptent les disciples laïques (Upasakas) sont :
1/ Ne pas tuer , ne pas blesser aucun être vivant ;
2/ Ne pas voler ;
3/ Ne pas mentir, ne pas tromper, ne pas diffamer ;
4/ Ne pas s'abandonner à l'excès sexuel ;
5/ Ne pas consommer de boissons alcoolisées ni de substances intoxicantes.

Les 10 préceptes (Shichié) :

Ou abstinences (Dasa Sila) pratiquées par les moines :

1 à 5 : Wuchié
6/ Ne pas manger aux heures incorrectes (après midi) ;
7/ Ne pas danser, chanter ou participer à des spectacles ;
8/ Ne pas utiliser ni ornement ni parfum ;
9/ Ne pas utiliser de sièges ou de lits qui soient amples, hauts et luxueux ;
10/ Ne pas accepter ni l'or, ni l'argent.

Les Skandas :
Le bouddhisme ne croit pas en l'existence d'un moi réel ou de l'âme. Nous sommes en conséquence des entités séparées de tout le reste et il n'existe pas un monde extérieur.
Notre mental rationnel nous laisse croire que la vie du Moi et des autres est réelle.
L'être humain, en réalité, est un ensemble de 5 forces ou énergies appelées Agrégas, en sanskrit Skandas, Yin en chinois et Kanda en Pali.

1/ De la matière (forme) : Rupa Skanda, élément matériel ou physique.
2/ De la sensation : Vedana Skanda, expérimentée par les sens parmi lesquels on inclut le mental rationnel comme pensée.
3/ De la perception : Samjna Skanda, la reconnaissance des sensations (la vue, le toucher, l'ouïe, le goût, l'odorat, l'intro-perception).
4/ Du principe formateur, Samskhara Skanda. Impulsion neurologique (plan spirituel), émotions, sentiments et passions.
5/ Du mental : Vijnana Skanda, registre cognitif. Capacités de jugement et de discernement, conscience visuelle, auditive, activité mentale.

Les Quatre lieux sacrés du bouddhisme :

Lumbini : lieu de naissance du Bouddha
Bodhgaya : lieu de l'illumination du Bouddha
Sarnath : lieu du premier sermon de Bouddha
Kasurinaga : lieu de la fin de son existence physique et entrée dans le nirvana complet.”

lundi 25 février 2013

Qu'est-ce que le Purna Yama ?


Swami Maitreyananda :

Purna Yama signifie véhicule intégral et expose avec clarté que notre vision sur le bouddhisme est holistique, éclectique et intégrale.
Rien ne doit être accepté parce que rien ne doit être rejeté.
Tout doit être mis à l'épreuve.

Pour nous, le bouddhisme est un nom un peu maladroit qu'utilisent quelques personnes pour nommer le Bouddha Dharma.
Le bouddhisme comme religion ou comme un mouvement unique, philosophique ou religieux n'existe pas.
Bouddha Sakyamouni n'a jamais été bouddhiste. Il n'a jamais fondé le Bouddhisme.
Lui, simplement, comme nous, recherchait le Dharma, l'ultime réalité des choses, qui est plus loin que l'Univers, que Dieu ou que l'existence-même.

Il y a eu des quantités infinies de Bouddhas et ils n'ont pas été tous bouddhistes ou enseignants du bouddhisme. Chacun a découvert quelque chose de différent du Dharma et l'a transmis d'une manière différente.

Dans notre vision, celui qui se dit bouddhiste n'est pas bouddhiste en réalité. Il perd son temps à s'appeler bouddhiste et oublie en général le Dharma. Ce qui est important pour notre école ce n'est pas de croire en Bouddha mais plutôt de ne croire en rien.
Nous devons savoir et expérimenter tout pour rencontrer l'ultime réalité de toutes les choses, dans cet univers ou dans les autres. Pour cela nous devons comprendre qu'il y a autant de forme de bouddhisme que de Bouddhas qui existent.
Bouddha, comme nous, n'était pas bouddhiste (paradoxalement, les bouddhistes qui ne se sentent pas bouddhistes sont les uniques personnes qui comprennent ce que les autres appellent bouddhisme).

Leur pratique dans la recherche du Bodhi et du Dharma les ont rendus tant bouddhistes qu'ils sont simplement dharmacharis, suiveurs, cultivateurs et diffuseurs du Dharma.
Bouddha, avant d'être un Bouddha, était un simple Dharmachari, un simple suiveur du Dharma. Ensuite il devint un bouddha et en plus un Bodhisattva.

Nous suivons la même et identique route que le Bouddha. Nous sommes Dharmachari et suivons le Dharma.
Nous avons pour véhicule le Purna Yama parce que cela nous permet de transiter par toutes les routes et de nous imprégner de tous les enseignements de tous les Bouddhas et des différentes façons d'enseigner le Dharma et Yanas.

Pour le bouddhisme, on comprend que c'est le nom moderne du Bouddha Dharma, une philosophie de vie créée cinq siècles avant le Christ par un prince des Sakyas né au Sud du Népal, avec le nom de Siddartha Gautama et connu comme Sakyamouni le Bouddha.
Le surnom de Bouddha signifie l'Eveillé.
Nous devons préciser que des Bouddhas antérieurs à Siddharta ont existé et des Bouddhas après lui aussi. C'est pourquoi, ce que l'on appelle bouddhisme ne commence et ne termine jamais.
Le Bouddha Sakyamouni ou Gautama fut un explorateur du Dharma ou de l'ultime réalité de toutes les choses.

Dans cette expérience, le Bouddha découvre les 4 Vérités nobles qui sont intéressantes et profondes mais nous désirons aller plus loin, parce qu'il existe d'autres vérités nobles :

1/ La Vérité du bonheur et de la satisfaction : le bonheur fait partie de l'existence.

2/ La Vérité de la cause du bonheur et de la satisfaction : valoriser la nécessité physique par rapport au désir mental et les aspirations spirituelles par rapport aux désirs mentaux. Le Santosha, ou contentement.
3/ La vérité de cultiver la joie, le bonheur et le contentement. Les êtres humains peuvent expérimenter un état sans souffrance spirituelle ni douleur physique si nous cultivons le Santosha (ou contentement) et Mudita (joie).

4/ La Vérité du chemin multiple jusqu'au bonheur est la suivante : suit la loi naturelle de la vie et accepte ce que tu es, améliore ce que tu es en mesure d'améliorer pour toi-même en présence du fait que tu n'es jamais séparé totalement des autres. Ne sois pas hypocrite, avec ceux qui sont végétariens et qui tuent les végétaux et les plantes en croyant être pacifiques, les plantes ont les mêmes droits que les animaux et les animaux ont les mêmes droits que les êtres humains.
Les êtres humains ont des droits que nous devons respecter comme nous devons respecter les droits des animaux et des plantes.
Toutes formes de vie méritent notre respect.
Qui tue une plante fait la même chose que tuer un animal ou un être humain.
Entre un végétarien et un carnivore, il n'y a pas de différences réelles dans le degré d'agressivité. Juste, accepte-le, pour pouvoir vivre et ne te réprime pas en mangeant.
Aies de la compassion pour tous de manière égale, animal, humain et plante, car tu es eux.”

dimanche 24 février 2013

Qu'est-ce que le Zen Yoga ?



Swami Maitreyananda :

Le Zen yoga est une méthode créée au Japon par Sensei N. Oki qui intègre le Yoga, le zen et le shiatsu en une seule méthode personnelle et spirituelle qui se base sur la méditation assise et ferme du Zen, connu comme Za-zen, et le Bonpu Zen ou Zen ordinaire qui ne contient pas de bouddhisme comme les pratiques de Shiatsu et du Yoga.
C'est un Yoga dynamique dans son style.
Il existait auparavant d'autres styles de Zen Yoga, ce qui a permis à Sensei Oki et à ses élèves de donner un nom à ce style propre : Oki ou Okido Yoga.”

samedi 23 février 2013

Pouvez-vous parler de Bonpu Zen ?



Swami Maitreyananda :

Bonpu Zen signifie Zen Ordinaire. C'est la pratique du Zen sans religion bouddhiste. Les pratiquants de méditation Zen peuvent être chrétiens, juifs, hindous, athées, agnostiques et appartenir à n'importe quelle religion.
Le Bompu Zen fait partie du Zen Yoga. C'est une méthode qui intègre la technique du yoga et du zen.”

vendredi 22 février 2013

Est-ce que vous pourriez, s'il vous plaît, nous raconter Patanjali ?



Swami Maitreyananda :

Patanjali naît à Bharata Varha (Inde), en 250 avant le Christ.
Son père était Angiras et sa mère Gonika (émanation de Sati).
Avant de naître sur la Terre, Patanjali était Adisesa ou Ananta, le serpent de Vishnu, qui fût récompensé par celui-ci en se réincarnant comme être humain.

Un jour Vishnu reste enchanté par la danse de Shiva Natarash, le père du Yoga. Arrivant à vibrer profondément avec la danse du Roi des Yogis, Adisesa le questionne :
Vishnu répond que le plaisir de la danse de Shiva le fit vibrer jusqu'à l'infini, jusqu'au Samadhi.
Adisesa, le grand serpent de Vishnu, veut alors s'incarner en homme pour apprendre la danse et le Yoga. Vishnu et Shiva le récompensent en lui permettant de naître sur la Terre.
Historiquement, la mère de Patanjali est Gonika, une yogini dévote de l'antique Yoga tantrique, qui aspirait à avoir un enfant yogi.
Tous les jours, elle réalisait la Salutation du Soleil, sollicitant le Dieu Surya pour qu'il puisse la bénir d'un enfant yogi.

Ecoutant cette demande, Surya l'accepte et à se moment Adisesa, ou Ananta, s'incarne à l'intérieur de sa future mère Gonika, qui l'appelle Patanjali.
Gonika était à la fois une incarnation de Sati et Parvati, épouse de Shiva qui bénit Ananta dans son propre ventre.
La tradition du Yoga dit que le Yoga a été enseigné de Shiva à Parvati et que écoutant ses enseignements, Matsyendra se transforma le premier en Yogi.

Parvati, comme Sati, s'incarne en Gonika. Pour cette raison, Patanjali nait en connaissant le Yoga intuitivement par l'oeuvre de Sati. Pat signifie "tomber du ciel" et "Anjali" décrit une posture de prière.
La légende raconte que la première nuit de Février, Anjiras, son père, visite Gonika afin que se manifeste une rivière en forme de serpent à sa mère, prévenant ainsi de l'arrivée en octobre de Patanjali.
Le jour du 30 ou 31 octobre de chaque année, on célèbre le Patanjali Jayanthi ou naissance de Patanjali, déclaré par la communauté du Yoga comme le jour mondial du Yoga.
Patanjali vécut comme un Yogi, apprenant les enseignements de son époque et ayant pour maître Hiranyagarbha, de la lignée de Kapila, fondateur du Sankya.

Aussi il avait une vie sociale normale : marié à Lolupa, qui fût son unique épouse, ayant pour fils Aganaputra, qui selon la tradition Naga se convertit en son successeur et à la fois devint le maître de Nagananda, qui enseigne le Yoga en Nagaland.

Un autre disciple de Patanjali est Nagaputra. Il fut le légendaire Dattatreya, gourou de Samcriti, qui écrivit les traités de Yoga Darshana.
Hiranyagarbha était le père de Gonika et le grand-père de Patanjali. Uru et Agny furent les parents de Anjiras et les grands parents de Patanjali. Hiranyagarbha était une manifestation de Bhama et Agneyi était la fille de Agni, selon la tradition Naga.
Il existe un autre Patanjali qui est né à Gonarda Kashmir, qui fut un grammairien et qui peut être confondu avec le Patanjali fondateur du Yoga.”

mercredi 20 février 2013

Qu'est-ce qu'un Swami ?


Swami Maitreyananda :

Le mot Swami signifie littéralement maître de soi-même. Mais cela signifie aussi seigneur ou maître. C'est un titre d'honneur comme Mataji, Bapu, Babaji, Baba, Mata, Guru...

C'est un mot qui s'utilise comme signe de respect, quand une personne se dirige vers un maître spirituel.
On le donne aux maîtres de différentes traditions et de philosophies, écoles ou ordres de différentes religions, spécialement à l'intérieur de l'Hindouisme.

En général, c'est un titre d'honneur que l'on donne à différents maîtres de différentes philosophies, qu'il cultive. Par exemple, le Vedanta, le Yoga, etc, ou bien à des maîtres spirituels qui ne sont pas religieux.
C'est pour cette raison qu'il existe différents types de Swamis, ce qui veut dire différents types de personnes qui ont le titre de Swami et qui appartiennent à des écoles de philosophie différentes.
Pour éclairer cela, il est nécessaire de dire que l'Hindouisme n'est pas une religion mais qu'il s'agit de quelque chose de plus complexe : une culture qui regroupe plusieurs nations, plusieurs races et plus de 3000 dialectes. L'Hindouisme est composé de plusieurs religions, qui sont aussi diverses que contraires dans leur manière d'exprimer l'Univers.
Il y a à l'intérieur de l'Hindouisme des religion polythéistes, monothéistes, panthéistes, athéistes... C'est un ensemble de philosophies qui ouvre un horizon interminable de possibilités.
Cet ensemble de religions et de philosophies qui cohabitent entre elles dans une même civilisation ont pour dénominateur commun la tolérance vers d'autres formes de croyances et de sagesses ancestrales différentes de la leur.
Quelque chose qui, par exemple, est impossible pour la civilisation européenne.

Comprenant cela, il est maintenant beaucoup plus facile de comprendre un Swami ou Swamini. Depuis des temps très lointains, on donne aux maîtres spirituels ou philosophiques le titre de Swami dans le sens où on les reconnait comme maîtres d'eux-même. Il existe une confusion de la part de plusieurs personnes qui pensent, par manque de connaissance et par de fausses informations sur diverses traditions indiennes, qu'un Swami est un moine ou un maître de Yoga, ou jusqu'à un sage, ce qui est une erreur fréquente.
Un Swami ne dépend d'aucun point de vue de sage hindouisme, ou d'un ministre de culte hindou.
Cette place est occupée dans la tradition indienne par le Bhramin ou sage hindou.
Cette erreur vient du fait qu'en Inde, le bouddhisme, lorsqu'il était la religion officielle, avait fleuri avec la création d'un ordre monastique de Bikhus (moines) qui se caractérisait par leur vêtement orange ou ôcre.
En premier lieu, un moine n'est pas nécessairement un sage. Il n'est pas non plus obligatoirement un religieux.

Le bouddhisme est une philosophie de vie plus qu'une religion puisqu'il ne croit pas en l'existence d'un Dieu créateur de l'Univers qui serait plutôt un régent.
En général, on conçoit populairement le bouddhisme comme une religion de plus.
En ces temps où le bouddhisme était la philosophie et religion de l'Inde depuis les temps de Asoka, il existait un maître bouddhiste appelé Gaudapala, qui avait comme disciple un hindouiste appelé Govindapala, qui instruit aussi Shankara.
Shankara intègre les concepts du védisme, du bramahnisme, du bouddhisme et du shivaïsme pour rétablir les bases d'une réforme hindoue.
Pour cela, il copie exactement le modèle bouddhiste pour fonder dix ordres de moines de la religion shivaïte à laquelle il appartenait .”

Nous remercions ses paroles et son temps.